Un atelier national de présentation, de sensibilisation et de relance des activités de l’Observatoire des pratiques anormales sur les principaux corridors d’Afrique centrale (OPA – AC), s’est déroulé ce jeudi 27 avril à Libreville, dont l’objectif est de renforcer les échanges économiques entre les pays de la sous-région.
L’objet de cet atelier national, est de relancer les activités de l’Observatoire des pratiques anormales (OPA) sur le corridor Yaoundé – Libreville, a indiqué le directeur de cabinet du ministre délégué aux Transports du Gabon, Joseph Marie Nguema Ango, à l’ouverture des travaux.
Pour lui, « l’enjeu de la mobilité des personnes et des biens dans le schéma directeur d’intégration sous régional et de mise en place des performances des économies », constitue le fondement de ce projet. Lequel permet « d’identifier et lutter contre ce que l’on nomme les pratiques anormales », a-t-il a relevé.
«Les enquêtes pilotées sur l’axe Yaoundé-Libreville qui seront présentées et les études qui suivront, aideront à l’adoption d’une gouvernance routière de meilleure qualité sur ce corridor. Ces travaux s’ajouteront à ce déjà menés dans les autres corridors d’Afrique centrale, notamment sur les deux corridors Douala-Bangui et Douala- Ndjamena. Cela contribuera plus globalement à une amélioration de la situation macroéconomique de l’ensemble des pays de la Cemac », a expliqué le directeur de cabinet. Non sans annoncer que cet atelier va également permettre de relancer les études systématiques sur l’axe Yaoundé – Libreville distant de 790km.
Le directeur général sortant de l’Institut sous régional de Statistiques et d’économie appliquée (ISSEA), organe chargé de piloter ledit projet, Dr Francial Giscard Libengue Dobele – kpoka, a indiqué que l’intérêt de ce projet est de renforcer la fluidité des échanges économiques entre les pays de la Cemac. Rappelant que l’Afrique centrale est la région du monde la moins intégrée, avec un taux d’échanges intracommunautaire d’à peine 3%.
Le responsable de l’Union européenne, Jean Barre, a pour sa part, évoqué les questions liées à la sécurité alimentaire, la qualité de la route, élément indispensable à l’intégration sous régionale, du pesage des camions à l’essieu et des conventions pour la mise en œuvre des projets d’intégration sous régionale.
HUN/AGP